Maggy Barankitse reçoit le prix de la Fondation pour l`égalité des chances en Afrique

L’objectif de la Fondation avait été expliqué par Mohamed Bouamatou lors de son lancement en janvier 2016.« J’ai fait ce rêve d’une Afrique où le pouvoir ne soit pas un raccourci vers l’enrichissement, où l’accès à l’école, à la santé et à la justice soit garanti, où les élections soient transparentes et où la corruption soit bannie », déclarait alors Mohamed Bouamatou pour présenter sa Fondation.

« La Fondation pour l’égalité des Chances en Afrique » n’est pas la première initiative humanitaire de Mohamed Bouamatou qui avait créé dans son pays, la Mauritanie, un hôpital ophtalmologique, le plus grand d’Afrique, entièrement financé sur ses deniers. Mes objectifs, a-t-il rappelé, ont toujours été « le développement de la démocratie et la lutte contre la pauvreté sur le continent africain ».

Le député européen et Ministre d’Etat et compagnon de route de cette aventure humanitaire, Louis Michel (voir ci contre), a toujours insisté lui sur la nécessité « de dénoncer l’inacceptable » et « de briser l’omerta »: » La valeur de l’homme, a-t-il expliqué, tient à sa capacité à donner ».

Hommage à Maggy Barankitse

Le docteur Denis Mukwege qui a consacré sa vie à aider les femmes congolaises victimes de violences sexuelles, aura été le premier à recevoir en janvier 2016 le prix décerné par la toute jeune Fondation pour l’égalité des chances en Afrique. Lors d’une cérémonie qui a eu lieu le jeudi 23 mars en Belgique, Mohamed Bouamatou a remis le second prix de la Fondation à l’icône burundaise des droits de l’homme, Maggy Barankitse, en présence de Denis Mukwege et du député européen Louis Michel.
Depuis que le président burundais Pierre Nkurunziza a officialisé sa candidature pour un troisième mandat à la magistrature suprême, le Burundi est en proie à de violents troubles. Une tentative de putsch a échoué le 13 mai dernier et des centaines de personnes ont depuis lors été victimes des affrontements entre les forces loyalistes et l’opposition.

Comme 73000 autres burundais, Maggy Barankitse a été contrainte à fuir vers le Rwanda. « Mes armes sont celles de l’amour. Et personne ne pourra arrêter cet amour que je donne aux enfants« , aime-t-elle souligner. Depuis elle a créé la fondatrice la Maison Shalom, qui a déjà recueilli plus de 20000 enfants.

 

Source : Autre Presse