L`histoire de ces mèches dites « humains », des cheveux venus d`Inde qui ensorcellent les femmes noires

Ces cheveux qui viennent d’Inde, ou encore mèches dites naturelles rencontrent du succès, en particulier, chez les femmes noires à travers le monde. L’Inde ou le temple des cheveux, est le leader mondial du commerce des cheveux. Il exporte plus de 500 tonnes de cheveux par an, avec une recette de plus 91 milliards de FCFA. Le continent africain constituât la plus grande partie de sa clientèle. C’est comme pour dire que les cheveux venu d’Inde envoûtent les femmes africaines, noires en général.

Chaque année, dans les temples, des millions de fidèles se rasent la tête en marque d’adulation et d’attachement à leurs dieux. Cette pratique religieuse s’est révélée être une véritable mine d’or pour l’Inde qui débourserait de fortes sommes tous les ans dans l’entretien des temples, le paiement des salariés, etc.

Derrière ces temples, se cache en réalité un business qui n’a rien à envier aux multinationales et grandes firmes internationales… Quelle est alors la clientèle de ce marché ? À qui sont destinés les produits dérivés de ce commerce ?

Depuis déjà plusieurs années, nous observons au sein de la communauté black de tout continent une tendance excessive des femmes pour les extensions, perruques, tissages et autres mèches artificielles. Elles se tournent d’emblée vers ces coiffures pour lesquelles elles n’hésitent pas à dépenser des montants faramineux. Les femmes noires seraient donc le premier public que vise le « black diamond business ».

Pour des raisons d’esthétisme ou tout simplement par complexe, les femmes noires préfèreraient ces mèches indiennes, brésiliennes, péruviennes, au détriment de leurs cheveux crépus ou frisés, qui seraient, indisciplinés, rebelles, difficiles à coiffer et à entretenir.

De fait, il est plus fréquent de rencontrer une de ces jeunes femmes arborant fièrement ces coiffures, que d’en croiser une qui mettrait en valeur ses cheveux naturels.

 

 

Source : autre presse