Pas de fessée, pas de chantage... Comment réagir quand son enfant n`écoute pas?

Le débat sur la fessée et plus largement sur les "violences éducatives ordinaires" a été relancé au mois de janvier pour sensibiliser les parents aux conséquences de ces gestes au travers d'une campagne de sensibilisation de la Fondation pour l'enfance.

Est-il possible d'éduquer son enfant sans avoir recours à ces comportements dits "violents" ? Les spécialistes l'affirment. Mais c'est d'abord de nouveaux comportements qu'il faut mettre en place.

De nombreux parents se posent la question de l'éducation idéale à donner à leurs enfants. Parfois, malgré les préceptes en vogue suivis à la lettre et l'envie de bien faire, les parents craquent et cèdent à ce que certains jugent être de "la faiblesse" ou "la facilité" avec des fessées et du chantage :  ce que l'on appelle communément des "violences éducatives ordinaires". Des gestes et des mots condamnés par de nombreux spécialistes de l'enfance en raison des séquelles psychologiques et physiques qu'ils entraînent. 

Gifler ou mettre une fessée est une particularité sociale ancestrale, étudiée depuis plusieurs années, démontre que ces gestes n'ont aucune performance éducative. Ils peuvent même s'avérer dangereux pour l'avenir et le développement de l'enfant. Mais il reste difficile de changer les comportements et les mentalités ancrés depuis des décennies. Comment procéder autrement qu'en ayant recours aux "violences éducatives ordinaires" ? Est-il possible d'éduquer son enfant sans violence physique et verbale ? Pour beaucoup de spécialistes, la réponse est oui. 

 

Source : Autre Presse