Onze détails à ne jamais oublier avant de réserver son lieu de mariage

Pour éviter les mauvaises surprises quand on loue un lieu de réception, il ne faut rien négliger. Voici les points à valider impérativement avant de signer.

Véritable point de départ, le lieu du mariage conditionne à la fois l’ambiance et la décoration de cette journée particulière. Alors, quand les couples ont enfin trouvé leur bonheur, le lieu qui résout toutes leurs équations (charme de l’endroit, distance, capacité d’accueil, disponibilité et avis des beaux-parents), il n’est pas rare de les voir signer les yeux fermés. Erreur. Ce serait dommage que ce petit paradis se transforme en enfer par manque de prudence. Quel que soit le coup de cœur, on reste vigilant et on passe en revue les points suivants.

Les petites lignes en bas du contrat

C’est certes moins glamour que de visiter la salle de réception ou les abords de la piscine, mais la lecture attentive du contrat est un passage obligé. Les mentions en petits caractères, réservent parfois de mauvaises surprises. «Les termes contractuels diffèrent d’un endroit à l’autre. Il faut toujours vérifier ce qui est pris en charge par le lieu et ce qui est à la charge des mariés» prévient Nathalie Gros-Bonnivard, event designer pour l’agence Majenia. Même constat du côté de Nessa Buonomo du blog La Mariée aux Pieds Nus : «lors de la visite, il faut bien valider l'ensemble des prestations proposées par le lieu de réception (mobilier, salles à disposition, couchage, horaires de remise et de rendu des clefs, matériel de cuisine, ampérage de la salle...) mais aussi vérifier d'autres faux frais et coûts cachés, comme le chauffage, l'électricité, l’eau, la présence d'un gardien, un droit de bouchon...» Ensuite, on s’assure que le contrat est conforme à ce que l’on s’est dit sur place. On n’oublie pas non plus de regarder à la loupe les conditions de réservation et d’annulation.

Les prestataires imposés

Photographe, fleuriste, traiteur, DJ… Certains lieux imposent leurs propres prestataires, que ce soit parce qu’ils touchent des commissions, parce qu’ils ont leurs habitudes ou parce qu’ils souhaitent maintenir un certain niveau d’exigence. Pour éviter de se retrouver avec un DJ qui fait tourner les serviettes quand on avait envie de classe et d’élégance, on se renseigne minutieusement sur les prestataires en question avant de signer.

Les restrictions

Dans la série des figures imposées, certains lieux mettent des restrictions qu’il vaut mieux connaître en amont, comme des limites horaires ou de décibels. «D’autres refusent les animaux ou ne veulent pas que l’on installe une tente dans le jardin», précise Nessa Buonomo. On vérifie également si l’on a l’exclusivité de l’endroit ou si on doit le partager avec d’autres réceptions.

L’hébergement

Pour éviter que les invités aient des kilomètres à parcourir après avoir célébré dignement cette union, on s’assure que le lieu dispose de chambres, ou, à défaut, qu’il y a assez d’hôtels, de gites et de chambres d’hôtes dans les environs.

Le matériel fourni

«On vérifie quel matériel est mis à disposition. Des tables ? Des chaises ? Des buffets ? Une infrastructure pour le traiteur ?» recommande Nathalie Gros-Bonnivard. On s’assure aussi de leur nombre, de leur style et de leur état. S’il n’y a qu’une cinquantaine de fauteuils de jardin en plastique pour cent invités, on file chez le loueur.

La décoration : ce qui est possible ou non de faire

Avant de commencer à épingler des images de rêve sur Pinterest, on s’assure de ce qui sera faisable ou non sur place. Peut-on fixer des choses au mur ou au plafond ? Les lâchers de lanterne sont-ils autorisés par la municipalité ? Bon à savoir également : «Certains lieux n’acceptent pas l’utilisation de bougies et de scintillants pour des raisons de sécurité», avertit Nathalie Gros-Bonnivard de l’Agence Majenia.

Le plan B

C’est le cauchemar des futurs-mariés, mais des trombes d’eau en plein mois d’août, cela peut arriver : «On s’assure toujours de pouvoir envisager un plan B en cas de mauvais temps.» prévient Nessa Buonomo de La Mariée aux Pieds Nus. Et ce, surtout s’il y a un cocktail, une cérémonie laïque ou a fortiori, un dîner, prévu en extérieur.

Les horaires de disponibilité des lieux

«On demande si le lieu sera accessible la veille, voire quelques jours avant pour l’installation du traiteur, l’accueil des livraisons (mobiliers, vaisselle, boissons) ou encore la mise en place de la décoration», conseille Nathalie Gros-Bonnivard. On se fait également préciser les horaires d’ouverture.

Les accès

Pour épargner aux invités un marathon en talons aiguilles et chaussures de ville, on s’assure qu’il y a un parking à proximité. De même, «l’endroit est-il bien desservi par les transports ? Si ce n’est pas le cas, il faudra prévoir de quoi véhiculer famille et amis : une agence de location de voiture à proximité, des taxis ou un proche pour venir les récupérer en pleine campagne», ajoute Nessa Buonomo.

Les questions techniques

Ce serait dommage que toutes les guirlandes s’éteignent au moment où le traiteur allume son four. Pour éviter ce type de déconvenue, on se renseigne sur l’ampérage. Est-il suffisant pour supporter en même temps le matériel du traiteur, celui du DJ et les spots ? On regarde comment est équipé l’office et s’il est accessible facilement. Autres vérifications : y a-t-il un vestiaire ? Une salle pour les enfants ? On pense également à faire un détour par les toilettes. Sont-ils en nombre suffisant et bien entretenus ? Cela paraît anecdotique, mais c’est important pour les invités ! Enfin, le lieu est-il correctement assuré, conforme aux normes (présence d’un accès pour personne en fauteuil si nécessaire) et sécurisé ?

Y-a-t-il des travaux prévus ?

Le charme de cette jolie bastide pourrait être définitivement rompu par la présence d’un échafaudage pour le ravalement. On se renseigne avant sur les travaux éventuellement prévus et on ne prend aucun risque si le délai paraît un peu court.