Rama Yade raconte ses moments de tendresse avec Nicolas Sarkozy

Vu ce que révèle la promo de Carnets de pouvoir, le livre de Rama Yade, on imagine que ses bonnes feuilles feront voir rouge à Carla Bruni. Dans une interview, la jeune femme donne le ton très bibliothèque rose de son ouvrage en évoquant ses relations tendres avec son président.

Nicolas Sarkozy est vraiment quelqu’un de spécial dans la vie de Rama Yade. « Sans lui, je ne serais pas en politique ! », témoigne aujourd’hui l’ancienne secrétaire d’Etat chargée des sports dans une interview au parisien. Mais cette vision des choses ne dit pas tout ce qu’il y a à dire. En effet, leur relation n’est pas qu’une histoire de raison et de conviction. « Quand je le rencontre, je suis bluffée. Il y a beaucoup d’affectif, d’émotion, c’est mon héros », raconte Rama qui appelle aussi l’ancien président son « mentor ». « C’est Nicolas Sarkozy qui m’a donné cette flamme intérieure qui a déclenché l’engagement », précise-t-elle.

Une précision bienvenue car le contenu de son livre, et de son interview, pourrait presque donner une autre signification à cette « flamme intérieure ». Rama Yade raconte en effet une anecdote qui éclaire sa relation avec Nicolas Sarkozy d’une lumière tamisée et d’une tendresse que l’on imaginait pas entre eux.

Débutante, la jeune femme accompagne un président nouvellement élu et chaleureusement accueilli partout, dans de nombreux voyages qui les fatiguent tous deux. Une fatigue qui donne lieu à des moments intimes partagés entre une élève et son mentor, et qu’elle raconte ainsi : « Quand au sortir d’un voyage on est épuisés, on s’endort dans l’avion, je prends mon iPod avec un écouteur, il prend l’autre et on écoute Jean Ferrat ensemble à demi ensommeillés. C’est cela aussi la politique, c’est parfois plein de tendresse », explique l’ancienne ministre, que l’on imagine sans mal les yeux à moitié clos, la tête posée sur l’épaule de son président, de son mentor, la flamme brûlant dans sa poitrine, Ma France de Jean Ferrat dans les oreilles. Elle a raison, vu comme ça, la politique, c’est vraiment plein de tendresse.

Source : Voici