La Côte d’Ivoire s’engage pour les droits des enfants lors de la célébration du 30ème anniversaire de la CIDE

Pour marquer la célébration du 30ème anniversaire de la convention relative aux droits de l’enfant (CIDE), UNICEF CI a réuni à son siège sis à Cocody Riviera Golf, des enfants et des jeunes venus de différentes régions de la Côte d’Ivoire.

Interrogés, ces jeunes et enfants ont exprimé leur grande joie quant à la tenue d’une telle activité en leur faveur. Pour eux, c’est une aubaine de faire comprendre à leurs parents, aux personnes plus âgées, qu’ils ont aussi des droits qui doivent être respectés même s’ils sont plus jeunes. Ils ont également revendiqué le besoin de s’exprimer, se nourrir, se soigner, être éduqués et de donner leur avis sur une décision les concernant.

Le Dr Kampo, Représentant pays de Unicef, ne veut lâcher prise et continue la lutte pour que les enfants voient leur droit respecter. ‘’Nous ne pouvons pas rester sur nos lauriers tant qu’il y a des enfants qui ne mangent pas à leur faim et sont toujours malades…’’ s’est exprimé Dr Kampo.

Il voudrait donc marquer cet anniversaire en jubilant pour que tous les enfants puissent bénéficier du travail fait.

Il a par ailleurs invité Mme Ramata Ly-Bakayoko, Ministre de la famille, de la femme et de l’enfant, marraine de la cérémonie, à apporter son soutien à la jeunesse ivoirienne qui a plein d’idées. « Madame, la Ministre, vous avez une jeunesse qui a plein d’idée, mais a besoin de l’aide du gouvernement… » a-t-il souligné.

Pour encore montrer l’importance de la CIDE, Dr Kampo exhorte tout le gouvernement à donner toute leur attention à la convention des droits des enfants pour la rendre vivante. Car, comme il explique, ‘’Lorsque la jeunesse est éduquée, encadrée, c’est la force vive d’une nation. ‘’

Pour sa part, Mme Ly Ramata a félicité et encouragé le Dr Kampo pour son abnégation et son acharnement au service des tout-petits. la Côte d’Ivoire a pris plusieurs mesures législatives et institutionnelles propices au respect des droits élémentaires des enfants. Parmi celles-ci: l’adoption d’une politique nationale de la protection de l’enfant ; l’école obligatoire pour les enfants âgés de six à seize ans. » a relevé la ministre Ramata Ly Bakayoko touchée par la participation des jeunes, avant de souligner que beaucoup reste à faire. S’adressant aux enfants, aux jeunes, elle leur fait savoir qu’en plus d’avoir des droits, ils ont des devoirs : respecter les ainés et les parents.

Grace aux actions de l’UNICEF, des milliers d’enfant ont vu leur vie changer.

Mme Ramata Ly Bakayoko, Ministre de famille, de la femme et de l’enfant a en fin signé de façon symbolique la convention relative aux droits de l’enfant à l’occasion de ce 30ème anniversaire de ce traité international.

Cette cérémonie est la première d’une série de célébrations du 30ème anniversaire de la convention des droits de l’enfant. Les célébrations de cette année prendront fin le 20 novembre lors de la journée mondiale de l’enfance qui sera une journée mondiale d’actions menées « par les enfants et pour les enfants ».

Pour rappel, voici en substance ce que contient la Convention des droits de l’enfant (CIDE)

54 articles, énonçant notamment…

Le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité

Le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée

Le droit d’aller à l’école

Le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation

Le droit d’être protégé contre toutes formes de discrimination

Le droit de ne pas faire la guerre, ni la subir

Le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes

Le droit de jouer et d’avoir des loisirs

Le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation

Le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé

4 principes fondamentaux…

La non-discrimination

L’intérêt supérieur de l’enfant

Le droit de vivre, survivre, se développer

Le respect des opinions de l’enfant

3 protocoles facultatifs :

Le premier vise à protéger les enfants contre le recrutement dans les conflits armés.

Le deuxième concerne la vente d’enfants (à des fins de travail forcé, adoption illégale, don d’organes), la prostitution ainsi que la pornographie mettant en scène des enfants.

Le dernier définit la procédure internationale qui permet à tout enfant de déposer une plainte pour violation de ses droits, directement auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, lorsque tous les recours ont été épuisés au niveau national.