Sécurité à vélo : pourquoi porter un casque de vélo?

Peu importe le trajet que vous faites à vélo; le kilométrage, l’endroit, etc. Une chute est imprévisible et peut arriver n’importe où, n’importe quand et à n’importe qui, même le plus expérimenté des cyclistes.

La sécurité à vélo, au cœur de nos préoccupations

Nous ne pouvons prévoir ce qui va se passer durant notre randonnée à vélo, ni le niveau de conscience et de prudence des gens que nous allons croiser. Un accident bête est très vite arrivé ! Un impact violent à la tête a des répercutions graves sur le cerveau.

Une lésion cérébrale entraîne des modifications de l’activité des neurones. Ces modifications touchent une ou plusieurs zones fonctionnelles telles que la cognition, la parole, le langage et la communication, la mémoire, l’attention et les possibilités de concentration, la pensée logique, la pensée abstraite, le comportement psychosocial, le traitement de l’information et les fonctions physiques. C’est toute une vie qui change, pour vous et pour vos proches. « Ça n’arrive qu’aux autres » devient une pensée magique lourde de conséquences et pas seulement pour vous. « Votre cerveau est précieux, et il ne se répare pas, nous dit le Dr Ronald Denis, traumatologue à l’Hôpital du Sacré-Cœur. Vous vous fracturez une jambe, on peut vous la réparer, vous vous brisez la rate, vous vous traumatisez le foie, on peut réparer tout cela! Mais le cerveau, on ne peut pas vous le réparer, c’est impossible. Et même chez des traumatismes crâniens légers, il y a des séquelles.».

En matière de sécurité à vélo, porter un casque n’est pas tout, encore faut-il le poSécurité à vélo = casquerter correctement! Un casque mal ajusté, c’est comme pas de casque du tout! La majorité des impacts en vélos sont frontaux, c’est pourquoi le casque se porte juste au-dessus des sourcils. Le V des sangles de côtés devrait se refermer sous le lobe de l’oreille et enfin, la sangle sous le menton ne devrait pas vous empêcher d’avaler, mais ne devrait pas non plus passer par-dessus votre menton. De cette façon, votre casque vous protège à son maximum !

Un casque à également une durée de vie. Après un impact, changer de casque est important. D’ailleurs plusieurs compagnies offrent le « crash replacement » ce qui vous permet d’avoir un nouveau casque, suite à une chute, à moindre coût voir gratuitement dans certains cas. Après quelques années (5-7 ans) le casque s’assèche, offrant une moins bonne protection, un peu dans le même principe qu’un siège d’auto pour bébé. Le casque étant plus sec, il a tendance à s’effriter en cas d’impact, offrant une moins bonne zone tampon entre le choc et votre cerveau.

Un casque n’embellit personne, mais il peut vous sauver la vie ; à vous de voir!

 

 

Source : Autre presse