Leila Basti : première femme arabe et africaine à être professeure spécialisée en sciences de l’environnement et des océans au Japon

La première femme arabe ayant réussi à enseigner les sciences de l'environnement et des océans au Japon est… Tunisienne. Elle s’appelle Leila Basti. C’est la seule femme arabe à avoir eu le privilège d’enseigner à l’Université des sciences et des technologies de Tokyo, précise-t-elle dans une interview accordée à la chaîne Al Jazeera.

Ayant décroché son diplôme d’ingénieur en sciences de la mer et en ressources hydrauliques en Tunisie, Leila a choisi de mettre le cap sur le Japon pour faire son master et approfondir ses recherches en biologie marine. En effet, le Japon n’était pas un choix arbitraire. Connu pour ses nombreuses îles, le Japon est une vraie aubaine pour la jeune chercheuse. “En 2004, j’ai obtenu une bourse du gouvernement japonais pour faire mon master et mon doctorat” poursuit-elle.

Leila a réussi, également, à travailler au sein du National Research Institute of Fisheries Science, (Fisheries Research Agency) au Japon avant de devenir en 2015 professeur adjointe à l’université des sciences de la mer à Tokyo.

“Un sacré challenge” souligne-t-elle. Ce n’est pas aussi évident qu’une femme, surtout qu’elle n’est pas d’origine nippone, puisse enseigner au Japon, fait-elle savoir.

La jeune tunisienne a abordé, par la suite, son expérience au Japon, ce pays "ultra moderne et conservateur à la fois".

Passionnée d’aventures et de nouvelles sensations, Leila semble être dans son élément au Japon. “J’étais tellement heureuse de découvrir chaque jour quelque chose de nouveau”, poursuit-elle.

Avec son aspect contemporain et sa culture pétrie de traditions, le pays a follement l’air de séduire la jeune Leila. “Je suis tombée amoureuse de ce peuple et de ce pays” confie-t-elle, charmée par la beauté et la splendeur des lieux.

Ainsi, vivre au Japon et décrocher un tel statut représentent un vrai défi pour cette jeune tunisienne qui, grâce à sa détermination et sa persévérance, a pu s’adapter parfaitement à cette culture complexe, totalement différente à la sienne.

 

 

  

 

Source : Autre presse