Gentil mais malin, la bonne stratégie au travail

Peut-on être gentil et réussir sa vie professionnelle ? Faut-il, au contraire, être stratège, voire méchant pour obtenir ce que l'on désire ? Voici quelques conseils :

 

Enfant, nos parents nous répétaient d’être gentil, de ne pas nous rebeller, de bien écouter les consignes. Une éducation qui peut nous permettre de devenir plus tard un "employé modèle".

La gentillesse, faiblesse ou atout ?

Lorsque la gentillesse devient une faiblesse dans le monde du travail, cela se complique... Par exemple, les collaborateurs d'un supérieur hiérarchique trop gentil n'auront pas forcément confiance en ses compétences et verront à travers son comportement un manque de charisme, d'affirmation.

La gentillesse peut aussi être confondue avec de la naïveté. Cela ne constitue pas toujours une arme bien efficace dans un environnement professionnel qui ne manque pas de chausse-trappes.

La gentillesse peut en effet être une qualité lorsqu'elle est bien dosée et qu'elle n'enlève rien aux qualités professionnelles d'une personne.

Les 16 attitudes clés de la gentillesse :

- Faire confiance... a priori.

- Être respectueux.

- Être bienveillant.

- Être honnête, intègre.

- Savoir compatir.

- Être humble.

- Pratiquer la gratuité et le don.

- Être passionné de rencontres et d'ouverture à l'autre.

- Être patient.

- Faire preuve de gratitude.

- Penser "positif".

- Être déterminé.

- Rire, avoir de l'humour et être léger.

- Être congruent, encore et toujours.

- Définir un cadre et le faire respecter.

- Communiquer, échanger, parler, informer.

- Être gentil oui, mais avec discernement

Lorsqu'une personne gentille ne se laisse pas marcher sur les pieds, écoute et respecte les avis des autres, elle peut créer des relations dans lesquelles la méfiance se dissipe.

La gentillesse permet surtout de mieux vivre et travailler avec des collègues, d'échanger dans le respect et l’authenticité de chacun.

« Nous avons tous envie de nous réaliser et de chercher un épanouissement au travail. Cela passe par des équipes qui sont dans une bonne empathie par rapport aux autres. »

La gentillesse cesse alors d'être une faiblesse et devient un élan, une force qui va permettre aux interlocuteurs de s’ouvrir à la personne gentille autant qu'elle s'ouvre à eux.

 

 

 

Source : santemagazine.fr