Au Sri Lanka, les femmes entrepreneuses combattent les clichés sexistes

Qui a dit qu’une femme ne pouvait pas gérer une entreprise ? Et que son mari ne pouvait pas travailler pour elle ? Au Sri Lanka, les normes patriarcales et sexistes sont en train de changer. Découvrez ces courageuses et courageux #CasseursDeClichés.

Les femmes bousculent les normes et créent leur propre entreprise

Au Sri Lanka, traditionnellement, les hommes sont réticents à l’idée que leur femme ou leur sœur puisse créer et gérer leur propre entreprise. Les valeurs patriarcales sont prédominantes. Mais bonne nouvelle ! Les normes sont en train de changer.

« Beaucoup de gens de ma communauté ne croyaient pas qu’une femme puisse créer sa propre entreprise. Grâce à la formation de CARE, j’ai compris que j’en étais capable et que je pouvais leur prouver le contraire ! » raconte Sharmini

Et les hommes aussi s’engagent contre les normes sexistes

De plus en plus d’hommes soutiennent leur femme ou leur sœur dans la création de leur entreprise. Certains vont même plus loin en arrêtant leur propre activité pour aller travailler avec elle.

« Au début, mon mari voyait la couture comme un passe-temps et non comme une source de revenu pour notre famille. Maintenant, il me soutient. Lorsqu’il y a beaucoup de commandes, il m’aide même à coudre. Il m’aide aussi à la maison, il habille les enfants et prépare les repas », raconte Arudselvi, 35 ans, entrepreneuse.

Ces femmes et ces hommes sont des exemples pour leur communauté. En contribuant à promouvoir l’égalité femmes-hommes, ils sont de véritables #CasseursDeClichés.

« Mon mari me soutient beaucoup, c’est assez inhabituel dans notre communauté. Mes employés sont surpris d’apprendre qu’il a préparé le dîner ou le thé. Il est un modèle pour notre famille mais aussi pour toute la communauté. Certains maris des femmes que j’emploie ont changé d’attitude : ils ont réduit leur consommation d’alcool et ont arrêté d’être violents », raconte Sharmini, entrepreneuse.