Trois mauvais réflexes à abandonner pour lutter contre l`acné

Une fatalité, l’acné ? Loin de là. Un bon diagnostic, des soins adaptés et une bonne hygiène de vie peuvent faire des miracles. Une lutte en trois points.

L’acné est la cause de multiples complexes. Et pour cause : quand elle prend du terrain, il est presque impossible de la déloger. Pour la combattre efficacement, il faut en premier lieu en définir la cause. Brigitte Dreno, dermatologue, nous expliquait en janvier 2015 : «Il y a plusieurs facteurs : le stress, une contraception mal adaptée, une alimentation déséquilibrée ou encore un mauvais choix dans ses cosmétiques.» Une routine beauté adaptée est donc préconisée. Effectuée de manière consciencieuse, elle passe par des gestes simples au quotidien, pour un rituel beauté teint frais. L’essentiel ? Une hygiène irréprochable, aussi bien côté gestuelle que soins ou maquillage.

L’ennemi n°1 : une mauvaise hygiène de vie

La vie est parfois injuste : certaines peuvent avoir une hygiène de vie chaotique, et s’en sortir avec une peau d'apparence parfaite. Pour d’autres, le moindre excès se verra sur le visage dès le lendemain. Un inconvénient, qui peut cacher une bénédiction. En effet, le corps tire un signal d’alarme dès qu’on le maltraite, sous la forme de boutons. Pour y remédier, rien de plus simple : il faut avoir en prendre soin, et ça passe par certains gestes. Surtout ceux qu’on ne fait pas, en fait. L’acné se nourrit de mauvaises habitudes. En tête desquelles, tripoter les boutons. Fréquemment situés sur le menton, ces derniers entrainent un réflexe machinal, consistant à les effleurer, gratter, toucher… or les doigts sont porteurs d’un nombre impressionnant de bactéries. Ce simple geste retarde la cicatrisation, en plus de multiplier les risques d’inflammation. Pire, gratter et/ou percer un bouton d’acné peut créer une cicatrice indélébile. Côté alimentation, la dermatologue Nadine Pomarède nous mettait en garde en novembre dernier, «les aliments riches en sucres rapides augmentent rapidement la concentration de sucres dans le sang, ce qui élève le taux d’insuline et stimule la production de sébum, qui n’arrive pas à être évacué correctement et s’accumule».

L’ennemi n°2 : des produits inadaptés

Là encore, l’hygiène est à la base du rituel. À privilégier : les flacons pompes, avec une spatule pour les appliquer. Sans cet outil, il faut prendre soin de se laver les mains avant chaque application. Quant aux produits en eux-mêmes, la routine doit être simple et saine : un pain surgras pour le nettoyage de la peau, pas de produits à base d’alcool… mais des eaux thermales à profusion. À ne pas négliger : l’hydratation, avec une crème adaptée, souvent à base d’acide salicylique ou d’arbre à thé -plus communément appelé Tea Tree. Un gommageléger, de préférence sans grain pour ne pas agresser, une fois par semaine permettra également de désincruster les pores, pour une peau purifiée. Quant aux aventurières de la beauté, un outil futuriste vient de voir le jour : un masque de luminothérapie anti-acné signé de la marque Neutrogena. Il promet d’interrompre le cycle de l’acné grâce à des «longueurs d’onde rouges et bleues envoyées en profondeur dans la peau à la vitesse de la lumière». Un procédé plutôt ludique qui devra faire ses preuves pour convaincre celles qui doivent combattre l'acné. Et à éviter pour les claustrophobes.

L’ennemi n°3 : un mauvais diagnostic

Si en changeant de routine et en testant différents produits adaptés, l’acné ne s’atténue pas, c’est qu’il faut en chercher une source plus profonde. Une consultation chez un dermatologue permettra de déterminer si elle est inflammatoire (lésions dues à une bactérie) ou rétentionnelle (comédons dus à des excès de sébum). Un problème irréversible ou d’une trop grande importance sera alors diagnostiqué, et un traitement plus lourd administré. Si l’origine est hormonale, il est également possible qu’un changement de pilule contraceptive soit préconisé. Dans tous les cas, il est tout de même important de ne pas s’auto-diagnostiquer, ces traitements n’étant pas sans effets secondaires et méritant un suivi médical.

 

Source: madame.lefigaro.fr