Les bienfaits du taro

Nous connaissons les bienfaits des féculents pour notre organisme, mais étudions l’un des aliments le plus important de notre gastronomie : le Taro appelé aussi Macabo en Afrique, Coborée en Nouvelle-Calédonie, dachine à la Martinique, dénommé madère à la Guadeloupe mais aussi, songe à la Réunion. Nous l’appellons ici Taro.

Le taro est un tubercule cultivé dans plusieurs régions d‘Afrique, et dans toutes les régions tropicales humides. Sa richesse en sucres lents et en amidon fait de lui un aliment privilégié pour les sportifs mais aussi, pour ceux qui font attention à leur ligne, car en se transformant progressivement, l'amidon fournit de l'énergie mais apporte peu de matières grasses. Cet aliment permet de diversifier nos habitudes alimentaires et répond aux recommandations des diététiciens. Le taro coupé en quatre se mêle agréablement avec des plats en sauces de viandes et poissons.

Cuit à la vapeur, il peut être présenté avec d'autres tubercules. Il se prépare aussi en purée, soufflé ou gratinmais il se déguste aussi sur la braise, grillés dans l'huile de palme avec le manioc pour le « foufou en Afrique de l’Ouest ou d’arachide au Gabon, sert de nourriture de base au Cameroun, au Ghana, en Guinée et au Nigeria.

On consomme notamment les jeunes feuilles et les jeunes pousses en "épinards". Riche en matière sèche, et malgré une teneur en protéine est assez élevée, le taro se digère très bien.

Par rapport aux autres types de tubercules comestibles (la patate douce, la pomme de terre, le manioc...), la valeur nutritionnelle du taro est égale à celle de la patate douce et supérieure à celle de la pomme de terre.

Florence Bayala