L'ONU appelle à la libération immédiate de 50 femmes et filles burkinabè enlevées

Les Nations Unies ont appelé mardi à la libération immédiate de 50 femmes et filles qui ont été enlevées au Burkina Faso la semaine dernière alors qu'elles cherchaient de la nourriture.

Des groupes armés non identifiés les auraient enlevées jeudi et vendredi près de la ville d'Arbinda, située dans le nord du pays. Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a fermement condamné l'incident.

"Le secrétaire général demande la libération immédiate et inconditionnelle des femmes et des filles enlevées et leur retour en toute sécurité auprès de leurs familles," a déclaré dans un communiqué le porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq.

M. Guterres a exhorté les autorités à "ne ménager aucun effort pour traduire en justice les responsables de ce crime".

En outre, il a promis que l'ONU s'engageait à poursuivre sa collaboration avec le pays d'Afrique de l'Ouest et ses partenaires internationaux, notamment en améliorant la protection des civils et en soutenant les efforts visant à instaurer une paix durable.

Le chef des droits de l'homme des Nations Unies, Volker Türk, a également demandé que les auteurs de ce crime soient tenus de rendre des comptes.

Les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel continuent de faire face à de multiples défis, notamment à des niveaux d'insécurité "sans précédent", a entendu le Conseil de sécurité des Nations Unies au début du mois.

Giovanie Biha, représentante spéciale adjointe au Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), a déclaré que les activités des groupes armés, des extrémistes violents et des réseaux criminels ont entraîné la fermeture de milliers d'écoles et de centres de santé, ainsi que le déplacement de millions de personnes.