Les médias impliqués dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles

Jeudi 25 août dernier, marquait la « Journée Orange » au cours de laquelle chaque personne doit s’engager à la lutte contre les violences faites aux femmes et filles à travers le monde. Pour ce mois, ONU FEMMES n’a pas laissé les médias en marge.

 

Plusieurs organes de presse ont été réunis pour réfléchir sur le thème : « L’engagement des acteurs de médias dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles ».

L’objectif est de former et éduquer ces acteurs de medias afin qu’ils relaient la bonne information, tout en éduquant et formant à leur tour, leur auditoire, lecteurs et téléspectateurs sur la question de la violence faite aux femmes et jeunes filles.

Notons que ''malgré toutes les campagnes pour lutter contre les violences faites aux femmes, celles-ci se perpétuaient d’où la création de ONU FEMMES en 2010’’, comme l’a si bien mentionné Dr Betsi.

Violences basées sur le genre (VBG)

Ce sont des menaces ou utilisation intentionnelle de la force. Elles désignent également tout acte nuisible perpétré sur une personne contre son gré. Le genre, cependant, se distingue du sexe. Il va au-delà des attributs biologiques. 

La typologie des violences

La violence faite aux femmes et aux filles est d’ordres divers. Il y a :

- le viol : c’est une pénétration vaginale, anale ou buccale sans consentement, l’aide du pénis ou d’une autre partie corps ;

- l’agression sexuelle : il s’agit de toute forme de contact sexuel sans consentement débouchant par ou ne débouchant pas sur un acte de pénétration. Exemple : tentative de viol ;

- l’agression ou violence physique : n’étant pas de nature sexuelle. Exemple coup, gifle, strangulation, séquestration ;

- le mariage forcé : qui est le mariage arrangé contre le gré d’une ou deux personnes...

Selon monsieur, Koffi Socrate, conférencier, le phénomène prend de l’ampleur et les statistiques sont effrayantes : 36% de fille ivoirienne sont mariées en Côte d’ivoire avant l’âge de 18 ans; en 2013, 1311 cas de violence basée sur le genre enregistrés; 38% d’excision relevés malgré interdiction de cette pratique; de 0 a 14 ans, 11% de filles sont déjà excisées…

La ‘’Journée Orange’’ vise à susciter l'intérêt dans le monde entier sur le fait que la violence contre les femmes et les filles est une violation des droits de l'homme et d'appeler à son éradication sans réserve ni équivoque.

  

Yolande Jakin

Credit Photo : ONU Femme