Les gouvernements africains exhortés à abroger les lois discriminatoires contre les femmes

La Secrétaire exécutive adjointe de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Giovanie Biha, a exhorté jeudi,  à l’ouverture de la réunion ministérielle africaine pré-consultative sur la 61ème Commission de la condition de la femme à Addis-Abeba, en Ethiopie, les gouvernements africains à appliquer la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et la Charte africaine des droits des personnes, en supprimant toutes les lois nationales discriminatoires, afin de les aider à accéder librement, à leur tour, au marché du travail et à améliorer leur bien-être social et économique.

Selon elle, les écarts généralisés entre les sexes empêchent les femmes, en particulier les jeunes femmes, d’acquérir les compétences requises pour accéder à des possibilités d’emploi moyen, élevé et technique, entrainant, par conséquent, la majorité des femmes africaines (plus de 70%) dans l’emploi informel, caractérisé par la précarité, les bas salaires endémiques et les conditions de travail difficiles.

Cette situation, a souligné la secrétaire exécutive adjointe de la CEA, expose les femmes aux risques, car elles n’ont pas accès à la protection sociale ou aux services de sécurité sociale liés à l’emploi formel, entraînant une double discrimination relative à l’égalité des sexes et à la discrimination inhérente à la nature du secteur informel.

 

Source : AIP