Sexe : le réchauffement climatique, une menace pour la libido ?

A l'approche de la conférence sur le climat, une étude américaine pointe du doigt un effet secondaire inattendu de la montée des températures : celle-ci pourrait mettre en péril notre vie sexuelle.

Avant l'ouverture de la Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP 21) qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre prochain, des chercheurs américains tirent la sonnette d'alarme sur un danger potentiel consécutif au réchauffement climatique. Il n'est pas question ici de s'inquiéter de la fonte des glaciers ou de la Pollution atmosphérique  mais plutôt de notre vie sexuelle. Dixit les économistes des Universités de Tulane, de Californie-Santa Barbara et de Floride centrale, aux Etats-Unis, la fréquence de nos rapports sexuels  devrait être grandement impactée par la hausse des températures.

Ils expliquent dans un rapport du bureau de recherche national que neuf mois après une journée particulièrement chaude, le taux de natalité aurait tendance à s'effondrer, il diminuerait de 0.7% par rapport à une journée "froide". Les chercheurs émettent plusieurs hypothèses à ce constat : soit la chaleur nous coupe la libido et donc a fortiori notre appétit sexuel soit les températures trop élevées freinent la fertilité. Les deux théories pourraient être plausibles et complémentaires.

"Les températures extrêmes pourraient affecter la fréquence des rapports sexuels, résume l'étude, citée par le journal The Independent. Elles pourraient aussi affecter les niveaux d'hormones et les pulsions sexuelles. En parallèle, les [fortes chaleurs] pourraient également porter préjudice à la santé reproductive, soit à la qualité du sperme chez l'homme, soit à celle de l'ovulation chez la femme."