10 clés pour travailler à son rythme sans subir de pression de sa Direction

Il faut aller plus vite ! On est à la bourre ! L’échéance approche à grand pas ! Il faut faire plus, et plus rapidement.

Au nom de l’efficacité professionnelle, nous nous mettons une pression monstrueuse sur nous-mêmes pour rendre un dossier dans les temps, délivrer un projet le jour J malgré des échéances serrées.

Pourquoi ?

J’ai vécu 7 ans à Paris, à vivre au rythme du métro, boulot, dodo.

Je me levais à la dernière minute pour grappiller la moindre minute de sommeil possible. Je me dépêchais de me préparer sans prendre le temps d’avaler un café ou un petit déjeuner. Je courais pour attraper mon métro à temps tout en espérant secrètement avoir une place assise. Direction La Défense.

A peine sortie du métro, il fallait vite vite me dépêcher pour avoir ma correspondance et prendre le tram, et éviter d’attendre de précieuses minutes sur le quai.

La journée de travail n’avait même pas encore démarré que je m’étais déjà mis une pression de fou.

A 09 heures, j’avais déjà accumulé suffisamment de stress pour la journée, mais ça ne faisait que commencer.

Les minutes et les heures défilaient en subissant la pression que je me mettais moi-même, et en subissant les échéances irréalistes et inatteignables fixées par les autres : commerciaux, clients, direction.

Une centaine de mails non lus dans la boîte de réception pour lesquels il faudra prendre le temps d’y répondre.

Des tâches qui s’amoncellent dans la todolist. Et un temps de travail fractionné car de multiples réunions inutiles sont venues se greffer par-dessus mon planning bien chargé.

A midi, j’avalais en deux temps trois mouvements un sandwich sans grand intérêt gustatif accompagné d’un café digestif, et je m’y remettais. Et bien souvent, ces journées se terminaient sur les coups de 20 heures, voire 21 heures…

Mais ce n’était pas fini, il fallait à nouveau courir pour refaire le trajet en sens inverse, courir pour ne pas louper la correspondance et rentrer 30 minutes plus tard chez soi.

Bref, ce rythme d’enfer m’a amené aux portes du burnout et il a fallu que j’arrive à cet extrême pour comprendre une chose.

Que je pouvais travailler comme je l’entendais.

A mon propre rythme.

Et que si ce n’était pas possible dans mon travail de l’époque, il me fallait alors en changer.

Et c’est ce que j’ai fait, avec une seule exigence : pouvoir travailler à mon propre rythme, selon ma propre organisation personnelle.

10 clés pour travailler à son propre rythme

Travailler à son propre rythme ne veut pas dire qu’on n’en glande pas une au bureau.

Travailler à son rythme ce n’est pas se tourner les pouces, dans l’attente qu’un miracle se produise et qu’un collègue récupère notre todolist et la traite.

Parce que soyons clair : ça n’arrivera pas !

1) Arrêter de croire que tout est urgent

La première erreur que l’on fait lorsqu’on veut être efficace, c’est de croire que tout est urgent, que tout est prioritaire et doit être réglé de suite. Cette fausse croyance génère pression et stress inutile.

Nous avons tous une notion assez subjective de ce qu’est l’urgence.

Et c’est également un mot qui est utilisé à tord et à travers. Certaines personnes n’arrivent pas à anticiper, et lorsqu’elles ont besoin d’une information de la part d’un collègue, c‘est forcément urgent, car sans cette information elles ne pourront pas tenir leurs échéances.

Il y a un principe simple que j’applique au quotidien concernant les urgences : si tout est urgent, alors rien n’est urgent, et on traite les tâches des plus anciennes aux plus récentes.

Il vous suffit de poser quelques questions pour définir le niveau d’urgence associé à un travail :

- A quelle échéance dois-je terminer le traitement de cette tâche ? 1 heure, 1 journée, 1 semaine, 1 mois ?

- Combien de temps cela va t-il me prendre de réaliser cette tâche ?

- Si je ne la réalise pas dans les temps, quels en seront les impacts ?

- Si après la réponse à ces trois questions vous vous rendez compte que la tâche n’est pas urgente, alors reléguez-la aux oubliettes, ou planifiez la pour plus tard, mais ne perdez plus de temps dessus. Lire la suite sur reinventersontravail.com