Sommeil des enfants et des ados : ces 5 mauvaises habitudes à (rapidement) abandonner

Le sommeil joue un rôle déterminant dans la croissance et le développement des enfants et des adolescents. Et pourtant, certaines mauvaises habitudes de sommeil peuvent parfois (facilement) être adoptées et avoir de lourdes conséquences. Le neurologue Marc Rey livre ses conseils pour les éviter.

Heure de coucher, écrans, signes visibles de fatigue... Avez-vous les bons réflexes pour favoriser le sommeil de votre enfant ? Alors que les vacances scolaires approchent à grands pas, certaines bonnes habitudes prises tout au long de l'année sont parfois (vite) oubliées, au détriment de la santé des plus jeunes. En effet, un sommeil de bon qualité leur assure une bonne croissance ainsi qu'un bon développement cérébral (meilleure mémoire, concentration et apprentissage). En moyenne, un enfant de 6 ans a besoin de 10 heures de sommeil par nuit, contre 9h de sommeil par jour pour un adolescent. Mais, face à un nombre toujours croissant d'obstacles, comment leur assurer le meilleur sommeil possible ?

"L’éducation au sommeil est dévolue aux parents, sauf qu’ils ne sont pas toujours au courant de ce qu’il faut faire", note le Dr Marc Rey, neurologue, président de l’Institut national du sommeil et de la vigilance*. Le spécialiste l'affirme : le sommeil est une affaire de famille. D’où la nécessité de bien connaître quelques règles élémentaires sur l’hygiène de sommeil.

Quelles sont les erreurs les plus courantes des parents sur le sommeil des enfants ?

Selon le neurologue, certaines mauvaises habitudes peuvent facilement être modifiées par les parents pour favoriser le sommeil de leurs enfants. Les voici.

Erreur n°1 : coucher son enfant plus tard le week-end

Seuls 48 % des enfants de moins de 10 ans vont se coucher tous les jours à la même heure, et 53 % des moins de 3 ans. Le week-end, ils se couchent en moyenne à 21h24, contre 20h45 pour les jours de semaine. Pourtant, la régularité des horaires de coucher est essentielle. "Le rythme s’établit dans l’enfance," explique le Dr Marc Rey. "Mélatonine, cortisol, température, les synchroniseurs internes ne sont pas mûrs chez l’enfant. Il a besoin de synchroniseurs externes pour établir le rythme : lever, repas, coucher. On oublie souvent que les parents ont un rôle important à jouer dans la mise en place de ces rythmes."

Établir une régularité la semaine et le week-end est primordial. "Si un enfant se couche plus tard le week-end, l’origine vient des parents, l’enfant n’a aucune raison de se décaler ", remarque le neurologue. "Les rituels aident à intégrer les rythmes. Si le rituel change le week-end, c’est très destructurant. On observe le même phénomène en cas de garde alternée. C’est important de garder des horaires similaires dans les deux foyers. Les synchroniseurs internes vont se mettre en place grâce aux synchroniseurs externes. Et pour ça, il faut un chef d’orchestre : les parents ". Lire plus sur femmeactuelle.fr