Compléments alimentaires : les huiles de poisson, de précieuses alliées minceur

On savait que les oméga-3 des huiles de poisson réduisaient les risques de maladies cardiovasculaires et de dépression. Une nouvelle étude confirme que, pris sous forme de compléments alimentaires, ils limitent aussi la prise poids.

Les compléments alimentaires n’ont pas tous encore fait la preuve de leur efficacité. Certains sont même épinglés par les médecins en raison de leur impact potentiellement délétère, tels ceux bourrés de bêta-carotène qui élèvent le risque de cancer du poumon chez les fumeurs.

Mais d’autres semblent constituer de sérieux alliés. Les gélules d’huiles de poisson appartiennent à ce club très fermé des compléments alimentaires dont les bénéfices sont désormais clairement démontrés. Outre leurs effets protecteurs sur le cœur et le cerveau, ils s’avèrent utiles pour contrecarrer les dégâts de la junk food.

Un bouclier contre le diabète

Des chercheurs brésiliens, de l’université de Sao Paulo, ont imposé durant 4 semaines à des souris un régime hypercalorique, ultra riche en mauvaises graisses, notamment en acides gras saturés. La moitié des rongeurs ont reçu également une supplémentation en huile de poisson. Les autres en ont été privés.

Résultat de leur expérience, publiée dans le Journal of Physiology : les animaux du premier groupe n’ont ni pris de poids ni développé de signes de pré-diabète (résistance à l’insuline), contrairement à leurs congénères du second groupe. Leur taux de cholestérol est également resté stable, alors que celui des souris non supplémentées a grimpé en flèche.

Une perte de poids de 15 à 25 %

Comment expliquer ce phénomène ? Les acides gras spécifiques des poissons activent des récepteurs logés dans l’intestin. Ceux-ci déclenchent alors des réactions en chaîne qui remodèlent le tissu adipeux. Comme l’ont montré des biologistes japonais en décembre dernier, des cellules de stockage (graisse blanche) se transforment en cellules de combustion (graisse brune).

Au lieu de continuer à emmagasiner des graisses, elles vident leurs réserves pour aider à maintenir notre température interne autour de 37°C. Du coup, elles n’induisent plus de bourrelets disgracieux. Selon Teruo Kawada, auteur de l’étude, notre balance pourrait ainsi afficher 15% à 25% de poids en moins !


Source : marieclaire.fr