Mon petit-fils n’aime pas que je commente ses posts Facebook

"Trop mignon" "Bravo mon Julot!" "Si fière de toi, ta mamina"… Vous ne pouvez vous empêcher de réagir à certains exploits que votre petit-fils, Jules, affiche sur la toile? Attention, ce genre d’attitude peut engendrer un couac. Je vous dis tout.

En fondant Facebook, Mark Zuckerberg savait bien qu’il allait relier entre eux 6 milliards de personnes, toutes générations confondues. Dont nous, les "mamies 2.0" qui possédons un portable voire un smartphone, pianotons avec joie et dextérité sur une tablette ou un ordinateur et communiquons allègrement via WhatsApp. Une révolution. Comme l’explique Claudine Attias-Donfut, sociologue et directrice de recherche à la Caisse nationale d’assurance vieillesse, "grands-parents et petits-enfants sont passés d’une relation hiérarchique à une relation de coopération et de communication profonde." Une révolution à prendre avec des pincettes car la médaille a son revers!

Aller voir oui... mais en silence

Jules n’aurait peut être pas dû vous accepter en tant qu’amie (et vous auriez pu éviter le lui demander) car de fait, il s’est exposé à votre regard, que dis-je, à votre œil critique. Et vous, vous vous êtes sentie autorisée à commenter ses posts sur Facebook, Instagram ou Twitter. Il est vrai que d’autres le font et dans un langage peu châtié parfois… Oui, mais justement vous êtes sa grand-mère, pas sa copine! Et lorsque vous vous exprimez sur son mur, c’est souvent de façon inappropriée, qui naïve qui déplacée et, surtout, publiquement. Et oui, écrire un message sur son "mur" autrement dit son jardin secret, c’est comme faire une annonce dans un hygiaphone, si, si… "Ohé ohé, c’est Momette qui t’écrit!" De quoi lui faire perdre la face, vis-à-vis de sa tribu connectée qui parcourt votre prose, non?

Eviter à tout prix la critique !

On peut aimer manier la souris d’ordinateur plus que le fouet électrique, mais être une grand-mère moderne et connectée ne doit pas nous faire oublier qu’on n’a pas à juger nos petits-enfants, quand bien même on aurait l’habitude de poser des limites et d’imposer des règles de fonctionnement...Lire la suite sur notretemps.com