Des valeurs de base pour s’épanouir en couple

Pas facile la vie à deux. Pourtant, il existe des valeurs de bases qui permettent au couple de s’épanouir. Voici quelques éléments qui influencent les relations amoureuses et la vie sexuelle des partenaires.

La qualité de la relation du couple influence grandement la qualité de la vie sexuelle. De fait, il est rare que des gens qui se détestent ou qui sont en colère l'un contre l'autre puissent vivre ensemble une sexualité intéressante et satisfaisante. Sauf si la relation sexuelle vient marquer une réconciliation. Dans ce cas, allez-y franchement, cassez quelques assiettes!

Il n'existe malheureusement pas de manuel d'instructions pour expliquer aux conjoints comment fonctionne un couple en santé. L'expérience clinique, toutefois, nous éclaire (mais, s'il vous plaît, attendez d'être sorti de la clinique avant de les mettre à exécution).

Engagement affectif et confiance

Cet engagement de l'un pour l'autre peut aller d'une union très superficielle, où presque rien n'est partagé, à une union très fusionnelle, où presque tout est totalement partagé sans laisser de liberté individuelle.

Sans engagement suffisant, il n'y a pas assez de confiance entre les conjoints et alors il est difficile d'exprimer ses craintes, ses peines, etc. Pareillement, sans un degré suffisant de liberté individuelle et de confiance en soi, les conjoints hésiteront à proposer des aménagements nécessaires à leur couple, de peur de se retrouver seul.

Bien sûr, on ne peut forcer personne à nous aimer. On ne peut pas s'éclairer toute la nuit à la lueur de la foudre! Peut-être que susciter le désir, c'est comme faire à manger: c'est un travail qu'il faut recommencer tous les jours. Désirer l'autre, c'est aussi se souvenir du premier désir éprouvé à son égard. Simple petite gymnastique intellectuelle quotidienne.

Si désirer c'est aimer, c'est effectivement très commode, pour bien des raisons sociales et économiques, de désirer la personne qui partage déjà notre lit, notre cuisine, notre salle de bains et nos factures.

Florence Bayala