Awa Fadiga : L’oncle de la victime s’exprime

Suite à la disparition tragique de sa nièce, l’oncle de la défunte relate les faits depuis le départ de la maison d’Awa Fadiga jusqu’à sa mort au CHU de Cocody.

« Awa a quitté le domicile à Marcory ( Abidjan), le dimanche 23 mars 2014 pour se rendre chez certains amis aux II Plateaux, non loin du garage CFA Amy et Yakou, tous deux voisins. A son arrivée chez Yakou, elle envoie un message à son amie Amy, afin que cette dernière vienne les rejoindre. N’ayant pas de crédit pour répondre au message et l’informer qu’elle était absente Amy n’a pas répondu à l’invitation. Quelques heures après avoir fait ses prières, Awa demande à son ami Yacou la permission de rentrer à Williamsville car elle devait se rendre chez la grande famille et ensuite au domicile à Marcory. Son haute la raccompagne afin qu’elle empreinte son taxi. Elle est montée seule dans le taxi. Arrivée au niveau de la l'arrêt de bus juste à la sortie du camp de la gendarmerie d’Agban, un passant qui a vue l'action se dérouler dit qu'il a vu le chauffeur et deux autres hommes avec ma nièce à l'arrière du taxi, il dit les avoir vu au niveau de l'arrêt venir en toute vitesse la portière arrière du taxi coté droit ouverte et ils l'ont projeté de la voiture sans même rien emporter avec eux (ni le téléphone portable, ni son sac, ni son argent, ni ses pièces d'identité etc...) . Mais malheureusement le passant n’a pas pu relevé le numéro de la plaque du taxi car le taxi roulait à toute vitesse et avait allumée ces phares danger, donc il courut pour secourir Feu Fadiga Awa qui était dans un état très critiques donc il prit le portable d'Awa qui était éteint et le rallume mais on lui demandait un code d'accès au téléphone donc il reste au coté d'Awa et appelle la gendarmerie de son propre téléphone. Ces derniers arrivent sur les lieux vers 21 h 40 et appellent les sapeurs pompiers qui la transporte au CHU de COCODY aux urgences. Arrivée aux urgences vers 22h40, elle n'a reçu aucun soin de la part des docteurs sous prétexte que la famille n'était pas là donc ils ne pouvaient rien faire alors elle reste couchée sur le sol, même pas un petit brancard pour la soutenir c'est à ce moment qu'une femme balayeuse qui a eu un sentiment de pitié pour elle, alors elle arrêta de balayer et se dit ‘’ je dois l'aider car ma fille peut être dans ces gens de conditions ’’. Elle prit Awa, lui enleva tous les vêtements sales qu'elle portait et la nettoie. Elle lui fit porter un petit collant qu'elle avait emporté sur elle et demande au docteur de mettre la jeune fille sur un brancard avant que la famille ne soit au courant qu'elle est au CHU. Les médecins ne donnent aucune importance à ce que dit la gentille balayeuse. C'est le lendemain lundi vers 12h30 que la gendarmerie informe la famille qu’ Awa est au CHU de Cocody, dans un état très critique. Alors la famille se rend au CHU immédiatement et voir Awa sans soin médical couchée à même le sol avec le collant que la balayeuse lui avait fait porter. Les premiers soins ont commencé lorsque les médecins ont vu la famille d' Awa arrivée, c'était précisément à 13h environ. Après la balayeuse avec un air froid nous dit ( famille) qu’ après l'avoir nettoyé, ‘’ elle m'avait dit qu'elle se prénommait Awa et m’a dit merci pour mon acte posé’’. C'est bien la balayeuse qui a nettoyé Awa. Du dimanche vers 23h30, elle avait pas eu de soin jusqu'au lendemain lundi à notre arrivée. C’est à cet instant là, les premiers soins ne coûtant que 12.000 francs et un protège cou de 22.000 francs et on nous a demandé d’empreinter le véhicule du pompier SAMU au prix de 25.000 Francs, afin de se rendre dans un clinique hors du CHU pour simplement fait le scanner qui coûtait que 50.000 francs vers 15h tous les frais payer par la famille. Après le scanner de retour au CHU, aux environs de 15h30, avec les résultats du scanner, Awa est transportée en salle de réanimation car sa respiration devenait très difficile et c'est ainsi qu'Awa a sombré dans un coma profond dans la nuit du lundi jusqu'à mardi matin à 07h30 où elle rendu l'âme. Pouvez vous croire que pour 109.000 Francs, Awa avait droit à perdre la vie. S’il vous plait, arrêtez de dire des mensonges car cela n'arrive pas qu'aux autres. Nombreux sont les personnes qui ont eus des parents qui sont victimes de ces actes de négligences dans les CHU. Voila j'ai que les larmes aux yeux pour pleurer ma défunte nièce adorée, ma miss Que son âme repose en paix. Merci. »

Fadiga Mohamed, l'oncle de Feu Awa Fadiga

Source : Autre presse