Jessica Antista /fondatrice du muse groupe: ``les femmes doivent s`auto-suffire``

Jessica Antista  est la fondatrice du Muse Groupe, une entreprise sociale qui a pour but la création d’emplois pour les jeunes femmes défavorisées en Côte d’Ivoire. Elle est créatrice de bijoux et c’est une véritable passion qu’elle traine depuis toute petite. 

‘’Quand j’étais jeune j’adorais les bijoux, j’aimais aussi ramasser les pierres et les coquillages. Ma mère me faisait toujours les histoires car j’avais tout le temps des pierres dans les poches. Mais depuis  l’âge de 15 ans, je fais mes propres bijoux. Je suis donc créatrice de bijoux mais c’est  juste une passion pour moi mais jamais comme un métier’’ dixit-elle.

Le projet phare de la fondation est la confection des bijoux. Après 10 ans dans le domaine du développement économique, dont 6 ans en Côte d’Ivoire, elle décide  de mettre sur pied en 2015 Le Muse Groupe. Le but étant la création  d’opportunités économiques pour des jeunes femmes Ivoiriennes. ‘’Nous formons des femmes à la confection de bijoux, à la gestion financière, et au développement professionnel.’’ Explique Jessica

Les produits sont un mixte entre la modernité et l’artisanat traditionnel africain. C’est un mélange de pierres semi-précieuses avec des matériels locaux, comme des « Poids Baoulés » en bronze, des sequins « Koffi » et des produits bios, la noix du coco,  les coquillages et les arrêts de poissons.

Elle va plus loin pour dire : ‘’Comme acteurs de développement, les femmes sont très importantes car elles investissent plus dans le bien être, la nourriture, l’éducation selon les statistiques de la banque mondiale. Voilà un peu l’inspiration du projet. Notre vision est en fait de s’associer avec d’autres artistes femmes pour atteindre des objectifs sociaux, pour chercher des synergies économiques. Notre première étape c’est d’établie notre premier projet, celui de la vente de nos bijoux’’ 

Jessica a mobilisé une équipe de 7 formatrices et on a ouvert un atelier aux Deux Plateaux. Pour elle l’autonomisation des femmes est très importante. La fondation  se prépare pour mettre à l’échelle son programme de formation de janvier, en partenariat avec les ONGs Care International, CPGRL et Efifem. En attendant, sa priorité majeure est de faire connaitre sa marque ‘’muse’’ .

 

Florence Bayala