Cancer de l'utérus : les produits de défrisage capillaire en cause ?

Utiliser régulièrement des produits de défrisage pour lisser les cheveux doublerait le risque de développer un cancer de l’utérus, alerte une nouvelle étude. Et les principales concernées seraient les femmes noires.
Les produits de défrisage utilisés pour lisser les cheveux font courir un risque accru de cancer de l'utérus. C'est ce que révèle une vaste étude des Instituts américains de santé (NIH) publiée lundi 17 octobre dans le Journal of the National Cancer Institute.
Les femmes ayant fréquemment recours à ces produits - plus de quatre fois par an - voient ainsi leur risque de développer un cancer de l'utérus plus que doubler, selon ces travaux qui précisent que les principales concernées sont les femmes noires.
Le cancer de l'utérus (à ne pas confondre avec le cancer du col de l'utérus) représente environ 13 % des cancers survenant chez les femmes en France. Aux Etats-Unis, il correspond à environ 3 % des nouveaux cas de cancer, avec 66.000 cas et 12.500 décès en 2022. Mais le taux d'incidence de ce cancer est en hausse dans ce pays, notamment chez les femmes noires.
L'étude se fonde sur les données de près de 33.500 Américaines, recrutées entre 2003 et 2009 et suivies sur quasiment 11 ans. Au total, 378 femmes ont développé un cancer de l'utérus. Pour les femmes n'ayant jamais utilisé de produit de lissage capillaire, le risque de développer un cancer de l'utérus d'ici leurs 70 ans est de 1,64 %, contre 4,05 % pour les utilisatrices fréquentes, a détaillé dans un communiqué Alexandra White, autrice principale de l'étude et directrice du groupe Environnement et épidémiologie du cancer au National Institute of Environmental Health Sciences (NIH).
60 % des utilisatrices sont noires
Cette étude précise qu'environ 60% des femmes ayant dit utiliser des produits de défrisage étaient noires. "Parce que les femmes noires utilisent des produits de lissage ou de défrisage plus fréquemment et ont tendance à commencer plus jeunes (...), ces résultats pourraient être particulièrement intéressants pour elles", a souligné Che-Jung Chang, co-autrice de ces travaux et chercheuse au NIH...lire la suite de l'article sur allodocteurs
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