Ces 8 habitudes dangereuses pour votre vagin

Vous voulez continuer d'avoir du plaisir pendant l'amour ? Eviter les infections, mycoses et autres désagréments ? Alors prenez soin de votre vagin en cessant immédiatement ces 8 mauvaises habitudes qui l'abîment et le mettent en danger.

Garder son tampon pendant des heures !

En période de règles, les tampons et serviettes hygiéniques sont de rigueur. Mais attention ! Par manque de vigilance, ils peuvent faire plus de mal que de bien ! Leurs règles d'utilisation sont très strictes :

Les tampons : "Le plus important c'est de les changer régulièrement et surtout de ne pas les oublier. Les garder trop longtemps c'est prendre le risque de faire proliférer les bactéries qui peuvent empoisonner le sang.

Les protèges-slips : "Ils peuvent être source d'allergies vulvaires. Dans la minute qui suit, la patiente ressent comme des petites aiguilles sur la peau." Si vous présentez ces signes, essayez de changer de marques

Faire l'amour "à sec"

Les rapports sexuels peuvent être traumatiques pour l'intimité de la femme". Dans quel cas ? Lorsqu'une femme n'a pas été active sexuellement depuis longtemps, l'intérieur de son vagin peut se sentir agressé ce qui créé un déséquilibre hormonal. Pour éviter ce genre de désagréments, il faut bien préparer son corps et hydrater les tissus.

En pratique : Appliquer quotidiennement une crème hydratante prévue à cet effet

Opter pour la douche vaginale après le rapport

Etre propre c'est bien, mais l'être trop c'est mauvais. Après un rapport sexuel, beaucoup de femmes ressentent le besoin de se nettoyer en profondeur avec la douche et du savon (il fut un temps où elles avaient même recours à une poire de lavement !).La flore vaginale est constituée de bonnes bactéries qui la défendent contre les agressions. Utiliser trop d'eau et de savon c'est prendre le risque de détruire ces bactéries qui ne seront jamais remplacées. Ce qui laisse le champ libre aux mauvais microbes.

Manger trop sucré

Prendre soin de son intimité ça passe aussi par l'alimentation. Si on ne fait pas attention à ce qu'on mange cela peut modifier le pH vaginal. Le pH vaginal permet de contrôler l'acidité du vagin. Trop élevé, il peut entraîner un déséquilibre bactériologique. Des germes peuvent se former, les champignons par exemple adorent le pH acide

En pratique : Eviter les aliments trop sucrés et transformés, et opter de façon générale pour une alimentation saine.

Utiliser n'importe quel savon

Le choix du gel douche est très important pour l'intimité. "Certains sont agressifs et augmentent l'acidité vaginale propice au développement d'infection. C'est d'autant plus important après la ménopause où le pH vaginal est naturellement plus acide à cause du manque d'hormones.

En pratique : Choisir un gel douche avec un pH neutre et sans savon. Certaines marques sont spécialisées pour les parties intimes. Pas besoin de frotter ni de faire pénétrer, il faut l'appliquer doucement et rincer.

Porter des vêtements serrés

Jeans, collants, sous-vêtements... Les habits trop serrés agressent le vagin. Leur frottement avec la peau cause des petits traumatismes au niveau des tissus cutanés de la vulve et favorisent la venue d'infections. Certaines bactéries comme les champignons prolifèrent sur les peaux lésées et humides, ce sont leurs terrains favoris.

Mettre des préservatifs au latex alors qu'on est allergique !

On ne le dira jamais assez ! Pendant un rapport sexuel il faut utiliser un préservatif puisqu'il protège des maladies sexuellement transmissibles. Cependant, certaines personnes sont allergiques au latex, l'un des principaux composants des préservatifs. Au contact de l'allergène, elles peuvent ressentir des brûlures, et présenter des rougeurs.

Ne pas prendre soin de soi après l'accouchement

L'accouchement est une épreuve pour le vagin. Il est alors important de réparer les tissus cutanés lésés pour éviter les gènes et douleurs lors des prochains rapports sexuels.

En pratique : Masser les zones cicatricielles avec des crèmes cicatrisantes dédiées. Demandez conseil à votre gynécologue ou à la sage-femme.

Florence Bayala