Le boom du maquillage minéral

Symbole de la coquetterie féminine, véritable rituel quotidien, le maquillage se met à son tour au bio, emboîtant le pas à l’alimentation, à l’habillement, à la médecine et à tous les autres volets de la vie courante. Comment ? Avec le maquillage minéral, qui séduit un nombre croissant de femmes à travers le monde. Les arguments en sa faveur sont plutôt solides et encouragent fortement à l’adopter ou, au moins, à l’essayer.

Le maquillage minéral : quand la terre nous offre ses plus beaux atouts-beauté

Comme son nom l’indique, le maquillage minéral désigne des produits cosmétiques dont l’élaboration s’effectue sur la base d’ingrédients extraits des entrailles la terre, à savoir les minéraux. En puisant dans les richesses terrestres, les fabricants de ces produits de beauté mettent à profit tous les bienfaits et propriétés des éléments naturels dont regorge la nature.

Le maquillage minéral est donc loin de restreindre le choix, surtout lorsque l’on sait que quasiment tous les produits de maquillage imaginables ont désormais leurs équivalents minéraux : les fards à paupières, les fonds de teints en poudre ou liquides, les rouges à lèvres, les cache-cernes…

Il convient toutefois de rappeler qu’il faille bien faire attention à la composition des articles que l’on compte acheter ; il faut en effet bien se renseigner sur leur teneur en minéraux, car bien des produits se disent minéraux alors qu’ils ‘en contiennent qu’un faible pourcentage. Préférez donc des cosmétiques affichant 100% d’ingrédients minéraux ou, à défaut, avec une teneur très élevée, la plus proche possible des 100%.

Une bénédiction pour la peau

Vous l’aurez compris, l’argument numéro un du maquillage minéral est sa composition totalement naturelle. Une véritable aubaine pour la peau lorsque l’on pense à tous ces résidus chimiques que l’on retrouve habituellement dans les cosmétiques de fabrication classique, comme les divers agents de conservation, les parfums artificiels et les colorants synthétiques. Les irritations et autres conséquences néfastes sur la santé que ces composants peuvent provoquer sont ainsi évitées avec le maquillage minéral.

On reconnaît également à ce dernier des vertus apaisantes pour l’épiderme. De plus, il est parfaitement indiqué pour les peaux sensibles, grasses ou à problème, car il n’a pas d’actions comédogène, ce qui signifie qu’il n’obstrue pas les pores, et allergène.

Il remplit, en outre, une double fonction protectrice, puisqu’il contribue à préserver la peau de l’effet des ultraviolets (nécessitant néanmoins l’utilisation d’une protection solaire adéquate), tout en aidant à prévenir la prolifération de bactéries et microbes.

Des résultats surprenants, les utilisatrices sont conquises

La grande majorité des témoignages recueillis auprès des femmes qui ont essayé le maquillage minéral va dans le même sens : l’impression d’afficher une « bonne mine », un effet rajeunissant et une sensation agréable, débarrassée des contraintes occasionnées par la plupart des cosmétiques (petites démangeaisons, allergies…).

Elles louent également l’apparence totalement naturelle que donnent ces produits, puisqu’il n’y a pas cette « effet masque », si souvent décrié par les utilisatrices. La composition dénuée d’agents chimiques synthétiques fait que la poudre ou la crème appliquée sur le visage se fond parfaitement dans la peau.

Dans le même temps, ils offrent un pouvoir couvrant bien supérieur, et permettent de cacher plus efficacement les rougeurs, irrégularités et imperfections du visage grâce à la capacité qu’ont certains des minéraux qui les composent (comme le mica) à réfléchir la lumière.

Autre grand avantage du maquillage minéral, le teint n’a pas cette tendance à virer au fur et à mesure que les heures passent. Il reste stable beaucoup plus longtemps dans la journée. Aussi, son application est aisée et relativement rapide.

Dernier bon point pour le maquillage minéral, et non des moindres, les poudres et les fonds de teints minéraux permettent des retouches très variées et considérablement facilitées.

Florence Bayala