Le supplice du coucher chez les enfants

Environ 40% des enfants de moins de 3 ans souffrent de réveils fréquents, de difficultés d’endormissement ou de réveillent précoces le matin et n’arrivent pas à atteindre une quantité suffisante de sommeil. Cette quantité varie d’un enfant à l’autre selon l’âge. Ainsi, même les tout-petits peuvent souffrir de troubles du sommeil. Les pédiatres entendent souvent les parents qui se plaignent parce que leur enfant ne dort pas ou suffisamment (et empêche de fait eux aussi de dormir !).Les enfants insomniaques ne se sont pas somnolents mais au contraire bien éveillés et attentifs. Ils présentent même des symptômes d’hyperactivité, de nervosité et des troubles de l’humeur. Des facteurs physiques peuvent en être responsables (faim, coliques, poussées dentaires…) mais la plupart du temps il s’agit de mauvaises habitudes que les parents leur ont données, en les prenant dans les bras (ce qui a en plus pour effet de les réveiller tout à fait).Tous les enfants se réveillent une ou deux fois par nuit : certains pleurent, d’autres non, certains se rendorment tout seuls, d’autres requièrent la présence d’un parent. Cela dépend de la façon dont ils ont été habitués.

Comment peut-on intervenir ?

En enseignant aux parents quelques principes d’hygiène du sommeil, en leur apprenant à faire endormir l’enfant et à gérer les réveils nocturnes, grâce à quelques techniques comportementales. En résumé, on apprendra à la mère et au père à faire endormir leur enfant d’une certaines manière, à créer des rituels spécifiques de façon à observer à chaque fois les mêmes conditions pour l’endormissement. Cela rassurera l’enfant, on arrive à résoudre les problèmes dans la majorité des cas. Il est rare qu’une intervention pharmacologique s’avère nécessaire.

Comment se présentent les troubles du sommeil chez les enfants plus grands ?

Chez les enfants qui sont en âge scolaire, ils présentent des difficultés à s’endormir, se réveillent fréquemment ou très tôt pour aller à l’école ou chez la nourrice. Le manque de la mauvaise qualité du sommeil se répercute inévitablement sur la scolarité, ces enfants ont du mal se concentrer et accusent souvent un retard considérable. Le problème vient aussi du fait que le manque de sommeil s’instaurant précocement, il se maintient lorsque l’enfant grandit et a tendance à devenir chronique.

Est –il fréquent de trouver des enfants de cette tranche d’âge qui ne réussissent pas du tout à trouver le sommeil ?

L’âge scolaire est la période de la vie pendant laquelle on atteint la meilleure qualité de sommeil. Nous ne devrions donc pas rencontrer de cas d’insomnie infantile. Si un enfant souffre d’insomnie c’est qu’il a un problème, qui peut dans ce cas être d’ordre physique (otite, difficultés gastriques, poussées dentaires …) ou psychique.