Lorraine abandonne le ``barreau`` pour le cinéma

Une importante délégation d’hommes et de femmes burkinabès a pris part à la 4è édition de Toukountchi Festival de films de Niger, tenue à Niamey du 30 octobre au 2 novembre 2019. Parmi elle, il y avait Lorraine Providencia Sanou.

Elle est étudiante en réalisation à l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS) à Ouaga au Burkina Faso. Dans cette sorte de studio- école, Lorraine prépare un Master 2 en réalisation option fiction. Elle est aussi scénariste. « Je rêve de réaliser plus tard des films sur mes scénarios », prévoit-elle. A Niamey, Lorraine Sanou était simple invitée et auditrice libre.

« J’ai bien aimé. J’ai fait plein de rencontres et j’ai tissé des liens », reconnait-elle.

Intrépide et bouillante, Lorraine est une boule de neige qui poursuit sans relâche son rêve. Même si aujourd’hui, cette jeune diplômée en réalisation ne pense qu’au 7è art, cela n’a pas toujours été le cas dans son parcours académique. Après le bac, Lorraine Providencia Sanou s’inscrit en droit à l’université de Ouaga où elle décroche la licence.

« Après j’ai postulé à l’appel à ‘’Projet Succès cinéma’’ de l’institut Imagine de Gaston Kaboré. J’ai été lauréate avec un de mes scénarios qui a été retenu. Et c’est comme ça que je me suis lancée dans l’écriture de scénarios. J’ai décidé après ma licence de faire un master en réalisation », dévoile-t-elle. Ainée d’une fratrie de trois gosses, la jeune réalisatrice est fille d’un anesthésiste et d’une enseignante.