Etats-Unis : Des violeurs peuvent demander la garde de l'enfant né du viol

Au Maryland, dans le Nord-Est des États-Unis, les hommes reconnus coupables de viol pourront continuer à demander la garde des enfants nés lors de ces viols. Cette semaine, l'État américain vient de rejeter pour la neuvième fois une loi mettant fin au droit parental des hommes reconnus coupables de viol, rapporte LCI.

Les associations féministes en colère

De nombreuses associations féministes ont dénoncé un "non-respect des droits des femmes". "Si une femme choisit d’élever son enfant, cela signifie qu’elle aura des contacts avec son violeur pendant, au moins, les dix-huit prochaines années, regrette le NARAL Pro-Choice Maryland, une association qui se bat pour le droit des femmes.

Les violeurs peuvent utiliser cette loi comme moyen de pression sur leurs victimes. Par exemple, ils peuvent les menacer d’utiliser leurs droits parentaux si elles n’abandonnent pas les poursuites.

17 000 à 32 000 bébés nés d'un viol

Les violeurs peuvent utiliser cette loi comme moyen de pression sur les femmes, continue cette politique. Par exemple, ils peuvent les menacer d’utiliser leurs droits parentaux si elles n’abandonnent pas les poursuites.

Le Maryland n'est pas un cas isolé. Six autres États américains, le Mississipi, le Nouveau-Mexique, le Wyoming, le Dakota du nord, le Minnesota et l’Alabama, ont une législation similaire, explique LCI. Et chaque année, sur le sol américain, entre 17 000 et 32 000 bébés naissent suite des suites d'un viol. 

Les violeurs sont donc toujours légalement autorisés à jouer un rôle parental dans la vie de l’enfant né d’un viol qu’ils ont commis.

 

Source : ledauphine.com