La fraise, un puissant allié dans la prévention du cancer

Petite mais pleine de saveurs et de valeurs nutritives, la fraise ne pèse que quelques grammes, à peine plus que lorsqu’on la découvrit sous les bois il y a bien longtemps. Il est difficile de résister à la fraise, reconnue pour sa belle couleur rouge, son parfum délicat et son goût sucré. Ce fruit appartient à la grande famille des baies, groupe d’aliments considérés comme étant de puissants alliés dans la prévention du cancer.

Prévention de cancers

Cancer du sein et du cerveau

Des recherches ont porté sur les effets antioxydants de la fraise chez l’humain[3]. Après avoir consommé une portion d’environ un demi-litre de fraises, des femmes âgées ont vu augmenter leur capacité antioxydante, dans le sang et dans l’urine. Les fraises pourraient ainsi être considérées comme efficaces pour combattre les radicaux libres et, ainsi, réduire le risque de cancer[4]. De plus, des fraises lyophilisées inhiberaient efficacement l’apparition de différents types de cancers du sein et du cerveau in vitro.

Cancer du côlon grâce à l’anthocyanines

La fraise aurait donc un effet protecteur contre le cancer. En effet, une étude in vitro a démontré une suppression du développement des cellules cancéreuses au côlon en présence d’anthocyanines. Reste à savoir si les flavonoïdes contenus dans la fraise peuvent avoir le même effet spécifique.

Cancer de l’œsophage grâce à l’acide ellagique

Ce composé phénolique, contenu dans la fraise, exerce un certain effet anticancer in vitro et in vivo (chez l’animal). Il a été observé une diminution de la multiplication des tumeurs de l’oesophage chez des rats ayant reçu une alimentation enrichie de fraises entières déshydratées[5]. Fait intéressant, les fraises déshydratées inhibaient davantage la prolifération des tumeurs que l’acide ellagique pris isolément, ce qui démontre que d’autres composés de la fraise fournissent aussi une protection contre certains cancers. Mais ces effets bénéfiques, possiblement attribuables à l’acide ellagique, seraient atténués par leur passage dans le système digestif.