Avant la pire défaite de sa carrière, Serena Williams pensait trop fort à sa sœur tuée…

Serena Williams, l'ancienne N.1 mondiale, a expliqué qu'elle venait d'apprendre que l'assassin de sa demi-sœur Yetunde Price venait d'être libéré sur parole le jour où elle avait enregistré la pire défaite de sa carrière, le 31 juillet à San Jose (6-1, 6-0) devant la Britannique Johanna Konta).

"Je ne pouvais pas me l'enlever de l'esprit. N'importe comment, ma sœur ne reviendra plus et c'est injuste qu'elle ne puisse plus avoir l'occasion de m'embrasser", a raconté Serena Williams dans une longue interview à Time Magazine, publié jeudi.

La joueuse aux 23 titres en Grand Chelem avait alors perdu, pour la première fois en 928 matches professionnels, sans pouvoir marquer plus d'un jeu. A l'époque, elle expliquait avoir "de si nombreuses choses en tête" sans fournir plus de détail.

Dans l'interview à Time Magazine, elle explique que 10 minutes avant d'entrer sur le court, elle avait appris sur Instagram que Robert Edward Maxfield, l'homme condamné pour la mort de Price en 2003, a été libéré au début de l'année après avoir servi 12 de ses 15 ans de peine.

Si elle a évoqué un passage de la Bible sur le pardon lors de l'entretien, elle a reconnu que "Je ne suis pas encore arrivée là". "Je veux pardonner, je dois y parvenir. Et j'y serai", a-t-elle ajouté.

Price a laissé trois enfants de onze, neuf et cinq ans au moment de sa mort: "C'est très dur parce que je ne fais que penser à ses enfants et ce qu'ils représentent pour moi. Et combien je les aime...", a conclu Serena Williams.

 

Source : Autre presse