7 facteurs qui peuvent affecter la fertilité et vous empêcher de tomber enceinte

C’est certain, votre désir d’enfant est là. Mais votre projet bébé met plus de temps à aboutir que ce que vous aviez imaginé. Voici quelques raisons qui peuvent gêner la conception d'un enfant, à surveiller de près en amont si vous souhaitez tomber enceinte !

L’âge des futurs parents

La nature est parfois terrible mais l’horloge biologique existe bel et bien. Passé un certain âge, la conception d’un enfant est clairement contrariée. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, surtout chez les femme malheureusement : l'apogée de la fertilité se situe ainsi autour de 25 ans. Ensuite, ses chances de tomber enceinte déclinent peu à peu : une femme a 75 % de chance de tomber enceinte en 12 mois à 30 ans, 66 % à 35 ans et 44 % à 40 ans. Après 40 ans, le problème vient de la quantité d'ovules produite par le corps ainsi que leur qualité qui décline, ce qui diminue les chances de conception.

Le poids

Si vous désirez tomber enceinte, votre état de santé et donc votre poids peuvent avoir une influence. Ainsi, chez la femme, l’anorexie est une cause fréquente d’absence d’ovulation (anovulation), et rend donc impossible une grossesse. A l'inverse, l’obésité est responsable de l’apparition d’irrégularités dans le cycle menstruel, ce qui peut également gêner la conception. Mais ces messieurs sont également concernés : le surpoids a en effet des répercussions sur les spermatozoïdes.

Le tabac

On le sait, le tabac est mauvais pour la santé. Mais c'est également un facteur qui peut contrarier la fertilité ! Plusieurs études ont montré que chez la femme, le tabac allongeait le délai de conception et diminuait la réserve ovarienne. Selon les femmes et le nombre de cigarettes fumées, le tabac serait responsable d'une diminution de la fertilité de l'ordre de 10 à 20%. Le tabac a également une répercussion importante sur la fertilité masculine. Les cigarettes réduiraient la quantité et la qualité des spermatozoïdes. Elles seraient également à l'origine de certaines dysfonctions de l'érection et augmenteraient le nombre de globules blancs dans le sperme, l'un des facteurs d'hypofertilité.

Mais dès l'arrêt du tabac, tout peut revenir très vite à la normale. C'est pourquoi il est nécessaire d'arrêter de fumer dès les essais bébé et pas seulement pendant la grossesse.

L’alcool

Sans trop de surprise non plus, l'alcool fait également partie des facteurs qui peuvent avoir un impact sur la fertilité. Une étude danoise de 2014 a notamment établi un lien direct entre la consommation d'alcool et la baisse de quantité et de qualité du sperme, et ce, dès 5 verres d'alcool hebdomadaires (soit moins d'un par jour). L'alcool n'est pas meilleur pour la fertilité féminine : une étude menée sur une décennie par des chercheurs en Suède a démontré que les femmes dont la consommation d'alcool était la plus importante consultaient plus fréquemment des spécialistes de l'infertilité.

Le cannabis

D'après plusieurs études, le THC, molécule de la marijuana, a un impact direct sur la capacité de fécondation de l’ovule par les spermatozoïdes, car ces derniers auraient des comportements anormaux (déplacements trop rapides) au cours de la fécondation. Chez l'homme, quantité et qualité du sperme seraient par ailleurs altérées.

Le stress

Malgré l'avancée des recherches, il faut noter que 25% des cas d’infertilité masculine restent d’origine inconnue. Les causes sont bien évidemment multiples et souvent liées à l'un facteurs précédemment énoncés, mais des études récentes ont également fait émerger le rôle important du stress sur l'infertilité. Pour multiplier vos chances de tomber enceinte, encouragez donc un mode de vie sain et la zen attitude !

L’utilisation du téléphone portable

Rares sont les personnes qui n'utilisent pas un téléphone mobile. Mais ceux qui optent pour le téléphone dans la poche prennent une mauvaise habitude qui peut avoir des conséquences sur leur capacité à avoir un enfant. Même si les chercheurs continuent de trouver une explication à ce phénomène, une étude hongroise réalisée sur plus de 200 hommes pendant un an a notamment clairement établi un lien entre le fait de garder son téléphone près de ses testicules et la baisse de la production de spermatozoïdes.