La grossesse môlaire : qu’est-ce que c’est ?

Au moment de la conception, le placenta peut se développer anormalement et entraîner la formation d’une petite tumeur, appelée môle. On parle alors de grossesse môlaire ou môle hydatiforme. Le point sur cette pathologie rare et le plus souvent bénigne mais qui conduit inévitablement à l’interruption de la grossesse.

La grossesse môlaire ou môle hydatiforme : définition

C’est une complication très rare de la grossesse. Pour une raison inconnue, le placenta se développe parfois anormalement. Il en résulte la formation d’une petite tumeur, appelée môle. La môle peut être « complète », il n’y aura alors jamais d’embryon ou de fœtus. Dans le cas d’une môle partielle, un embryon peut se développer mais ne sera pas viable. Dans tous les cas, ce type de grossesse ne peut pas se poursuivre. La femme fait alors la plus souvent une fausse couche. En France, la fréquence des môles est d’environ 1 pour 1000 grossesses.

Les symptômes d’une grossesse môlaire

Les premiers symptômes apparaissent en général au premier trimestre et s’apparentent à ceux d’une grossesse classique. Ils apparaissent en général au premier trimestre. La femme ressent alors des nausées, des vomissements. Par ailleurs, son ventre est anormalement gonflé et elle perd du sang. Peu à peu, les saignements et la douleur s’intensifient. Il faut alors consulter en urgence son gynécologue qui pratiquera une échographie afin de diagnostiquer la môle.

La prise en charge d’une grossesse môlaire : le taux d'HCG

Une môle ne s’évacue pas naturellement. Le gynécologue procède en général à une aspiration pour l’évacuer. Mais, il peut rester du tissu môlaire dans l’utérus. Le risque, c’est que ce tissu prolifère de nouveau. La femme devra donc faire une prise de sang toutes les semaines afin de vérifier que son taux d’hormone HCG (hormone de la grossesse) est nul. Chez 90 % des femmes, ce test devient négatif rapidement et définitivement. En cas de môle partielle, les prises de sang pourront être arrêtées, si le taux est négatif au moins trois semaines de suite. Les femmes ayant eu une môle complète, en revanche, devront poursuivre les examens sanguins de façon mensuelle pendant 6 mois après la négativité du test établi. Lire plus sur parents.fr