Pourquoi mange-t-on de la dinde à Noël ?

La dinde farcie est le plat favori des fêtes de fin d'année. Mais pourquoi ? Découvrez l'histoire :

Au final, nous respectons cette tradition de Noël qui consiste à prendre pour plat principal une dinde farcie, sans trop se poser de question. Si désormais, certains la remplacent par des "dérivés" de la volaille : chapons, oie ou coq au vin, d'autres prennent un tout autre tournant, avec le magret de canard, par exemple. Si vous inscrivez toujours la dinde dans le repas traditionnel de Noël, découvrez pourquoi la volaille est devenue plat de prédilection pour les fêtes;

La découverte de la dinde

On doit la découverte de la dinde à Christophe Colomb, qui, en 1492, a découvert cet oiseau inconnu à l'époque, en arrivant en Amérique. Auparavant, la volaille n'existait pas en Europe, et c'est avec lui qu'elle est arrivée jusqu'à nous. De par son origine, on comprend mieux pourquoi la tradition de la dinde est encore plus forte aux États-Unis, puisqu'avant le XVème siècle, elle ne vivait qu'ici.

L'appellation "dinde"

Si on appelle une dinde ainsi, c'est parce qu'au départ, Christophe Colomb croyait avoir découvert l'Inde. À la vue de cette volaille, les colons ont nommé "poule d'Inde" ce qu'ils décrivaient comme une poule grosse comme un paon avec des plumes semblables à de la laine. Puis elle est devenue "dinde" au fil des ans.

La dinde à Noël

Au départ, on avait remplacé l'oie (oiseau solaire qui garantissait protection et prospérité à ceux qui en mangeaient) par la dinde en vue de ses origines perçues comme exotiques, faisant de la dinde un animal rare à déguster pendant les fêtes. Plus grosse que le poulet, moins onéreuse que l'oie (qu'on s'offrait avant), la dinde ferait l'affaire pour nourrir toute une tablée. Une autre version plus poétique apparaît : on raconte que Charles Dickens et son populaire "Cantique de Noël" évoque une dinde, faisant d'elle un plat de fêtes.

Parce que dans la tradition, le réveillon de Noël se déroule le 24 décembre : la messe de minuit était précédée d'un repas "maigre" (le souper) suivi d'un repas "gras" le lendemain avec un plat consistant à base de volaille, pour se remettre du jeûne et de la veillée de Noël.