Burkina/ Eliane Djiguemdé Ouédraogo devient la nouvelle directrice générale des impôts

Inspectrice des impôts depuis 1997, Eliane Djiguemdé Ouédraogo, a reçu les pleins pouvoirs pour diriger la Direction générale des impôts, ce jeudi 15 février 2024. Deuxième femme à occuper ce poste de responsabilité après Marie Thérèse Drabo/Keïta (1987 à 1993), Mme Djiguemdé succède à Daouda Kirakoya. La cérémonie d’installation a été présidée par le secrétaire général du ministère de l’Economie, Abdoul Rachid Soulama.

En vertu du principe de la continuité de l’administration, des femmes et des hommes se succèdent au niveau des institutions pour assurer la continuité des services. Cette règle a été respectée ce jeudi 15 février 2024, à la Direction générale des impôts. En effet, après 21 mois (28 avril 2022-15 février 2024) passés à la tête de cette direction, première régie des recettes au Burkina Faso, Daouda Kirakoya a passé le flambeau à Eliane Djiguemdé/Ouédraogo, nommée en conseil des ministres en sa séance du 7 février 2024. Avant sa nomination, elle occupait le poste de directrice générale adjointe des impôts. Elle totalise plus de 26 années de service. C’est donc avec une riche et solide expérience qu’elle présidera aux destinées de « la maison commune ».

La nouvelle DGI, Eliane Djiguemdé/Ouédraogo, s’engage à servir avec intégrité et dévouement

Le transfert des compétences a été matérialisé par la signature d’un procès-verbal. Selon le secrétaire général du ministère de l’Economie, Abdoul Rachid Soulama, la nomination de Mme Djiguemdé participe de la volonté des autorités d’insuffler une dynamique nouvelle dans l’administration fiscale. Honorée, Mme Djiguemdé, a sacrifié à son devoir de reconnaissance et d’action de grâce à Dieu pour cette opportunité et adressé sa reconnaissance aux autorités du ministère de l’Economie et de la transition pour lui avoir renouvelé leur confiance en l’appelant à cette haute fonction à ces moments critiques de notre histoire. « Le contexte est assez difficile. L’environnement aussi n’est pas favorable », a-t-elle rappelé.

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