Vanessa Moungar : son rêve, contribuer à accélérer le développement en Afrique

Elle ne doute de rien et ne s’en est d’ailleurs jamais laissé le temps. La Franco-Tchadienne savoure à peine le panorama genevois que lui offre le siège du Forum économique mondial (WEF), perché sur les hauteurs du quartier des Eaux-Vives. Toujours dans l’action, entre l’Europe, l’Afrique et les États-Unis, elle s’est construit un CV qui en impressionne plus d’un. À commencer par son employeur.

La jeune femme a toujours su ce qu’elle voulait : contribuer à accélérer le développement en Afrique. Quand elle intègre le Paris Business College (PBC) après l’obtention de son baccalauréat, en 2002, c’est pour s’assurer « une parfaite maîtrise de l’anglais dans le monde du business » (et une licence en administration des affaires et commerce international). Quand, quatre ans plus tard, elle s’envole pour les États-Unis, « c’est pour entrer à Harvard ». Et en sortir en 2013 avec un master en management, et major de sa promotion, comme elle l’avait déjà été au PBC.

Parallèlement, Vanessa Moungar met un pied dans le monde de l’entreprise en tant que chargée des études de marché, puis des ventes, d’une jeune société d’agro-business basée à New York.

Convaincue que le secteur privé a un rôle essentiel dans le développement économique, elle en fait son sujet de thèse à Harvard. Ce qui lui ouvre les portes du WEF, où elle débarque en décembre 2013. Au sein du département Afrique de l’organisation, elle côtoie les chefs d’État, les décideurs publics et privés d’un continent qu’elle sillonne depuis, cherchant toujours « à avoir le plus d’impact possible ». En continuant sur cette lancée, peut-être deviendra-t-elle un jour secrétaire générale de l’ONU, son rêve de petite fille.

 

 

Source : jeuneafrique.com

 

 

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